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dimanche 6 septembre 2009

Larmes

... essuyées dans le noir, à la dérobée, quand même, c'est jamais que du cinéma Le temps qu'il reste, troisième et dernière partie du film, la mère a vieilli, elle est sur le balcon, inaccessible, le fils la regarde, pas un mot échangé, d'ailleurs est-ce encore possible ? il installe un petit haut-parleur, une chanson s'élève, d'amour sans doute, écoutée avec le père dans sa jeunesse ? sur son visage raviné un sourire hésite, puis c'est le pied qui sous la table, discrètement, marque la mesure, non, son esprit ne s'est pas totalement enfui, ici, à Tel Aviv ou ailleurs, quelle importance, soudain notre histoire à tous. Notre angoisse aussi. Bouleversant.

1 commentaire:

  1. C'est jamais que du cinéma… mais ce sont de vraies larmes de quelque chose qui nous porte, nous bouleverse, nous laisse aller vers les images qui disent des réels et des fictions. Bouleversantes…

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