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mardi 26 octobre 2010

Cote anglaise, deux mailles à l'endroit, deux mailles à l'envers, "C'est joli mais ça mange beaucoup de laine" rester attentive, s'occuper.

lundi 25 octobre 2010

Elle est elle aussi habillée de rouge et marche d'un bon pas. Avec fierté "Je suis styliste pour chien... allez-y, il a l'habitude de poser, vous comprenez avec les concours...".

Ridicule et touchant, entre Capi et Joli-Cœur de la petite troupe de Vitalis. Souvenir de Sans Famille, souvent recommencé, un bonheur de lecture...

dimanche 24 octobre 2010

y renoncer, il en mourrait, mais de l'autre côté, jardin au cordeau, les enfants

samedi 23 octobre 2010

Loup y es-tu ?

et dans le sous-bois sombre, troussée à la sauvette, une jeune fille

vendredi 22 octobre 2010

passer le temps

 Zumaia, l'après-midi au café
jouer au mus, hor dago... kanta ! regarder la télé, être ensemble.

jeudi 21 octobre 2010

Pampelune, café Iruna. Dia Europeo de la Opera. CORO "PREMIER ENSEMBLE" de AGAO

 Hauts plafonds, moulures et miroirs, charme d'un vieux café à l'ancienne, gros plans sur des visages filmés amoureusement au moment où touchés par la musique ils s'émerveillent ; saisie au vol aussi, la grâce de moments partagés autour d'une table ou au coin du comptoir, bière ou vino tinto, tapas, l'opéra est là où il devrait  rester, parmi nous.
 

mercredi 20 octobre 2010

Bordeaux février 2009
C'était une école.

mardi 19 octobre 2010

Une sonnerie et ils fonçaient. Premiers au portail, les bleus. Les grands. Une règle, s'alléger. Ranger, pas le temps. Valisettes jetées derrière les radiateurs, au fond d'une poubelle, oubliées dans les vestiaires ou près des bureaux. Les retrouver, le jeu du lendemain. Sanctions, punitions, menaces, rien n'y faisait.  Au portail, jouer des coudes et ça y était, ils étaient dehors.

lundi 18 octobre 2010


Abandonnées à l'entrée de l'étable, espartin zaharrak, les vieilles sandales, souvent la place du gros orteil qui lâche, un minuscule bout de chair pointe, amatxi "to, lur sahar ttipia !", Tiens, la petite pomme de terre !

dimanche 17 octobre 2010

après la rentrée

corrections au crayon, au bout, parfois, des larmes

vendredi 15 octobre 2010

Ne rien jeter, faire durer

Couper les vieilles bottes, elles tiendront encore.

jeudi 14 octobre 2010

Pourtant pour les bêtes la litière idéale,
 
pas les brebis, la laine accroche, mais les jeunes veaux y sont tellement mieux,
alors pour ce qu'il reste, de minuscules étendues, on reprend le vieil outil, aiguise la lame et fauche, puis on roule les andains jusqu'au bas de la pente. Pour finir, des boules, tracteur et run balleur, juste avant l'abri du hangar.

mercredi 13 octobre 2010

Fin de semaine. Semelles de plomb. Pourtant des instants de grâce, parfois,
 
mais se sentir malmenée, interrogations qui désarçonnent, réponses à contretemps, maladresses, on blesse l'un, on n'écoute pas assez bien l'autre, on décourage un troisième... alors, on rentre tête basse, on s'écrase. Dormir et c'est le soir. Ressortir ? Déraisonnable. Le plus sage, on le sait, serait de rester chez soi, ne pas courir le risque de s'épuiser en bavardages à droite ou à gauche, on hésite pourtant et allez ! un effort quand même, on descend jusqu'au garage, on peste, quelqu'un gène la sortie, on manœuvre un peu, l'épaule fait mal, "tendinite liée à l'âge" a dit le médecin, huit heures et quart, les rues presque vides, feu rouge, presqu'emboutir quelqu'un devant, on poursuit, boulevard Alsace Lorraine, déboîter en dépit du bon sens, une conductrice vous jette un regard perplexe, impression absurde d'avoir pris des risques excessifs, enfin le Zénith, se munir du billet, vite rejoindre sa place, s'y caler, ne chercher personne du regard, ne pas parler, ne plus bouger, attendre, ça y est  "Present memory" Caterina Sagna, Malou Airaudou, Carolyn Carlson, et d'abord  Caterina Sagna, variations autour de mots, seul, à deux, en bande, mots et langues qui reviennent, se mêlent, souvenirs, on se bouscule, se rejette, s'aime... c'est drôle, enlevé... poignant parfois... ainsi une femme qui plus tard pousse une longue plainte, on ne la comprend pas, elle n'existe pour personne, essaie de se tailler un espace, part sans relâche à l'assaut, en vain... c'est fini, rentrer vite, la circulation est fluide, tant mieux, à l'arrivée la voiture gène toujours l'accès au garage, vous n'y pensez plus, vous levez la tête, vous le remarquez enfin, ciel piqué d'étoiles, envie de les remercier, merveilleux artistes qui ont su vous rendre la vie plus légère. Vous grimpez les escaliers quatre à quatre. Cette fois, semelles de vent, grisée, sensation (s) douces et gratitude au cœur.
 

mardi 12 octobre 2010

Toujours plus de cartes, aurore qui déchante.
Grands matins, l'exception.

lundi 11 octobre 2010

faire le kukula

Du côté de Mendionde et Hasparren, le vent a soufflé itsusia egin dizu,( il a fait vilain), on aurait dit un rouleau,  Ils s'y font tous à ramasser le maïs, dena erdia lurrean, (la moitié par terre), on est tellement tributaires du temps, bien sûr des coups de vent comme ça, c'est déjà arrivé... je me souviens... attends que je réfléchisse...en 76... nous, on avait fait le kukula (coupé la fleur), le maïs comme ça est  moins haut, quand même une sécurité, on avait passé quinze jours à aider chez (les voisins), ze lan zarra, (quel sale boulot)  mais le kukula avec les étendues d'aujourd'hui comment veux-tu faire...

dimanche 10 octobre 2010

En bas parfois ils en parlaient encore . "Avec ce qu'elle leur a coûté et ce qu'y-z-y ont déjà mis combien qu'y vont en demander ?... Pas demain qu'elle sera habitée... Sur le papier, je veux, oui... ah ! c'est joli, je dis pas... mais vivre ici si t'y es pas né... on est loin de partout... beti auto puntetan"...(toujours au volant). 
Des affaires sans doute mais pas à tous les coups.

vendredi 8 octobre 2010

Un petit ventre ouvert, des secrets, une trousse.

jeudi 7 octobre 2010

Treize heures quinze. Il est externe, elle est demi-pensionnaire, le portail n'ouvre qu'à  la demie... ils s'embrassent à travers les grilles.

mercredi 6 octobre 2010

Au pupitre

chanter à pleine voix.

mardi 5 octobre 2010

Chaque jour, la même plainte. Mon agenda... j'trouv' plus mon agenda... qui a pris (volé) mon agenda (stylo, blouson, carte de bus, trousse, rapporteur...) ? Je l'avais posé là, j'en suis sûr.

lundi 4 octobre 2010

Un tout petit village planté dans les Corbières...

Un tout petit village planté dans les Corbières, tôt un matin. Le parcourir dans un sens, puis dans l'autre. Enfin quelqu'un. Penché sur le coffre d'une Saab immatriculée 75, il s'affaire. L'église ? Mais à côté de la mairie... Ah ?! ... vous ne l'avez pas vue ? Je vous accompagne. Oui, il continue encore un peu ses allers retours entre Paris et Berlin mais pour la retraite il se posera ici, il vient d'acheter. Avant de s'éclipser, Si vous voulez la visiter, voyez avec la voisine, elle a les clefs. Une petite église blanche toute simple, entretenue avec soin,  de jolis bouquets... Son bavardage, une déploration Les maisons qui n'ouvrent que quelques jours l'été, le travail qui manque, les vignes arrachées, le petit-fils qui va vers ses trente ans, de longues études et toujours rien... Elle referme. S'en retourner. Le cimetière ?... Ah ! c'est le cimetière que vous cherchez, coup d'œil vers le portail rouillé, au-delà un fouillis de tombes, de croix en pierre qui s'effritent, une exubérance d'herbes folles, c'est pas ici... ici, je sais même plus qui c'est qu'y a... ils en ont fait un tout neuf, vous le trouverez à deux cents mètres en sortant, sur la ligne droite.

                                                                     ... plus tard, dans l'après-coup, penser à La Tombe du Tisserand

dimanche 3 octobre 2010

Petites choses qui (1) réjouissent le cœur

Depuis un pont, regarder passer un petit arbre dans la lumière du matin.
Petites choses qui oppressent le cœur, l'arbre devenu vieux débité dans un sous-bois obscur.

Lire (extraits) Sei Shônagon Notes de chevet

samedi 2 octobre 2010

Penser à prendre rendez-vous chez le dentiste.

vendredi 1 octobre 2010

Vendue


AUTHENTIQUE FERME A RENOVER SITUEE DANS UN CHARMANT VILLAGE AU CŒUR DU PAYS BASQUE POUR AMOUREUX DE VIEILLES PIERRES disait l'annonce, ça n'a pas traîné, une affaire,
jusqu'aux traces d'une vie, de son dénuement, qui disparaîtraient.