Rechercher dans ce blog

mercredi 30 octobre 2013

mots oubliés (2) "c'était une énorme meule de foin que la neige avait ensevelie sous une couverture blanche"

   Zlateh la chèvre Isaac Bashevis Singer
taduit de l'anglais par Giselle Bernier

   Soudain, il discerna les contours d'une colline. Il se demanda ce que cela pouvait bien être. Qui avait entassé ainsi la neige en un tas aussi immense ? Il avança dans la direction, traînant Zlateh derrière lui. Quand il fut tout près, il s'aperçut que c'était une énorme meule de foin que la neige avait ensevelie sous une couverture blanche.

"une meule" ? ils ont 11 ans, 12 ans et "meule", non, ils ne voient pas ou plus. Une manière de travailler la terre a disparu et avec elle le pan de langue qui la désignait.


voir aussi Les meules jaunes de Paul Gauguin, celles de Jean-François Millet, Claude Monet ou Vincent Van Gogh

dimanche 27 octobre 2013

samedi 26 octobre 2013

Diaro vasco : "Erice compare les avancées technologiques audiovisuelles avec l'artisanat".

15/03/2006 tiens, c'était donc un vieux journal sur la table de café ou plutôt à mieux y réfléchir le dernier article à propos du travail d'Erice n'est pas en ligne, question de Guimaraes, d'un travail avec des ouvriers qui reprennent leurs témoignages afin de les réécrire et les jouer, de plusieurs réalisateurs  réunis autour d'un même projet, des réalisateurs dont Manoël Oliveira ... de sa filmographie... El sol del membrillo Le songe de la lumière, déjà invitation au voyage

et voir (cliquer sur le lien) un court de 10 mn, Alumbramiento (accouchement/ ... donner le jour ?)


El realizador imparte un taller en Arteleku sobre la doble naturaleza del cine. Aboga por una escuela pública que enseñe a ver películas al margen del mercado.
Erice opina que la esencia de la ficción y el documental es la misma: «Contar la vida»
Víctor Erice se encuentra estos días en San Sebastián para ofrecer un taller sobre la frontera entre cine de ficción y documental . [JOSE USOZ]
Imprimir noticiaImprimirEnviar noticiaEnviar
BIOGRAFÍA
Nació en San Sebastián en 1940.

Licenciado en Derecho y ciencias Políticas y Económicas.

Ingresa en la Escuela de Cine de Madrid en 1963.

Colaboró como crítico en prestigiosas publicaciones como Cuadernos de arte y pensamiento o Nuestro cine.

Ha rodado los cortometrajes En la terraza (1961), Páginas de un diario (1962), Los días perdidos (1963), Entre vías (1966).

Ha dirigido Los desafíos (1968) junto a José Luis Egea, Claudio Guerin; El espíritu de la colmena (1973), El sur (1983) y El sol del membrillo (1992).

Trabaja en un proyecto que se expone en el CCCB de Barcelona llamado Erice-Kiarostami- Correspondencias. Se trata de una serie de cartas grabadas en mini DV.

Imparte en Arteleku un taller hasta el 17 de marzo titulado Documental y ficción. Un acercamiento a la doble naturaleza del cine, donde trata sobre la encrucijada del documental en el cine.

Publicidad

SAN SEBASTIÁN. DV. El cineasta Víctor Erice imparte en Arteleku el taller Documental y ficción. Un acercamiento a la doble naturaleza del cine. Uno de los principios que quiere mostrar a sus alumnos es que «la mirada del documental, renovando la necesidad de observar las cosas mientras se filma, hace que el cine logre mantenerse todavía en contacto con el mundo».

Erice comentaba ayer que «el término documental es muy inexacto y ambiguo. Ese equívoco es contemporáneo. Con la televisión se ha divulgado una forma de periodismo que es el reportaje. Supone una dimensión expresiva totalmente diferente. Hoy en día se ha tendido a confundir el documental con reportaje».

Recordó que el documental es el verdadero inicio del cine «porque las películas de los hermanos Lumière no tienen prácticamente historia, no hay actores. Rodaban a la gente que pasaba por la calle. Estas películas se pasaban en los cines de la época sin el estigma de una definición. La clasificación es posterior, algo que se han inventado los historiadores. Creo que en toda ficción hay un componente documental y en todo documental hay un componente de ficción».

Documento

El director de El espíritu de la colmena reivindica la palabra documento «toda película sea ficción o no, es un documento de su época. Para conocer lo que ha sido la historia del siglo XX no sólo nos sirven las fotografías o los reportajes, sino también las películas». Además opina que «siempre hay ficción porque está en los ojos que miran. Todo cineasta, se declare documentalista o sea Spielberg, proyecta una interpretación de la realidad a través de la mirada. Otra cosa es que retrate actores o no. En definitiva, siempre se trata de lo mismo: captar la vida».

Ya en El sol del membrillo Erice recurrió a las nuevas tecnología. «Es una conquista ya que se puede trabajar con recursos más pequeños, sin pasar por todo un gran sistema industrial, por lo tanto hay más libertad».

Erice relaciona los avances técnicos audiovisuales con la artesanía. Para el realizador de El sur: «El cine está abordando nuevos temas y formas de expresión que no entran dentro de los códigos de la industria del espectáculo. Hay un cine de espectáculo, de entretenimiento para masas, pasto para la televisión, que vive consagrado a fabricar productos que cada vez son menos interesantes y más masificados y rutinarios. De otro lado, se está desarrollando un nuevo cine que no va a circular por las grandes sala, pero que se encuentran y se difunden por internet o dvd. Se están creando nuevos canales de conocimiento que circulan a través del ciberespacio a nivel mundial». Analiza que esta situación tiene sus ventajas como la socialización de las herramientas, pero también inconvenientes. La rapidez no le exime de tener un conocimiento de algo que quizá no se puede aprender en las escuelas, porque toda película se hace con la inteligencia y el corazón, los recurso técnicos son sólo medios.

Pero la mayor preocupación de Víctor Erice es la educación cinematográfica: «La escuela pública es la única oportunidad que tienen los jóvenes de acceder a un tipo de propuesta cinematográfica al margen del mercado. Es la única oportunidad de hacer un cine nuevo».

vendredi 25 octobre 2013

" Mais, quand l'herbage suivant fut traversé, un beuglement formidable s'éleva. C'était un taureau, que cachait le brouillard."

 

Flaubert, Trois Contes, « Un coeur simple », 1877

Des boeufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles. — « Ne craignez rien ! » dit Félicité ; et, murmurant une sorte de complainte, elle flatta sur l'échine celui qui se trouvait le plus près ; il fit volte-face, les autres l'imitèrent. Mais, quand l'herbage suivant fut traversé, un beuglement formidable s'éleva. C'était un taureau, que cachait le brouillard. Il avança vers les deux femmes. Mme Aubain allait courir. — « Non ! non ! moins vite ! » Elles pressaient le pas cependant, et entendaient par-derrière un souffle sonore qui se rapprochait. Ses sabots, comme des marteaux, battaient l'herbe de la prairie ; voilà qu'il galopait maintenant ! Félicité se retourna, et elle arrachait à deux mains des plaques de terre qu'elle lui jetait dans les yeux. Il baissait le mufle, secouait les cornes et tremblait de fureur en beuglant horriblement. Mme Aubain, au bout de l'herbage avec ses deux petits, cherchait éperdue comment franchir le haut bord. Félicité reculait toujours devant le taureau, et continuellement lançait des mottes de gazon qui l'aveuglaient, tandis qu'elle criait : « Dépêchez-vous ! dépêchez-vous ! » Mme Aubain descendit le fossé, poussa Virginie, Paul ensuite, tomba plusieurs fois en tâchant de gravir le talus, et à force de courage y parvint. Le taureau avait acculé Félicité contre une claire-voie ; sa bave lui rejaillissait à la figure, une seconde de plus il l'éventrait. Elle eut le temps de se couler entre deux barreaux, et la grosse bête, toute surprise, s'arrêta. Cet événement, pendant bien des années, fut un sujet de conversation à Pont-l'Evêque.

jeudi 24 octobre 2013

mercredi 23 octobre 2013

mardi 22 octobre 2013

lundi 21 octobre 2013

de Zarautz à Zumaia

le train pour Zarautz vient de partir, zut, 1/2 heure à attendre, photo, et depuis Zarautz, cheminer par les vignobles du txakoli,
des vendangeurs joyeux sur le chemin,
les raisins sont en retard,
un vent du sud à décorner les bœufs,  pluie bientôt, le pommier résiste,
des coups de feu, vols de palombes, il attend "je n'en ai pas vu une seule,
j'ai dû attacher mes chiens ayer se me han escapado, hier, ils se sont échappés, je les ai cherchés toute l'a journée, partout", pause, un autre fume, Zumaia en contrebas,
ciel bas,
 parfois un élan

vendredi 18 octobre 2013

mercredi 16 octobre 2013

à gerber

















bière au creux de la terre, 
non

jeudi 10 octobre 2013

" Il a suffi de s'écarter un peu, un instant, pour que la vie se taise."

La fin du monde en avançant Pierre Bergounioux
     C'est le travail productif qui confère aux époques la physionomie qu'on leur voit, l'outil qui sert d'emblème aux moments de notre histoire, aux chapitres du devenir. Les fourches, les pics, les houes, les cognées, les doigts effilés des faucheuses, les lames incurvées des cultivateurs, les dents des herses, les socs et les versoirs des brabants, je les ai vus -c'était hier- aux mains du petit peuple obscur, patoisant, opiniâtre affronté au sol infertile, aux bois noirs, au granit. Ils tenaient en respect le taillis vorace, la sauvagerie qui n'a jamais désarmé. Ils maintenaient les passages et les clairières, découpaient les pièces de seigle et de sarrasin cousues, comme des volants clairs, à la robe des forêts. Ils rouillent aujourd'hui, pêle-mêle, dans les casses puisque les mains qui devaient les reprendre -les nôtres- les ont délaissés. Et personne, en tout état de cause, n'en aura plus l'usage. Les moteurs ont supplanté les bras. Le bref intermède qu'aura duré le passage de l'homme, sur les hauteurs, s'achève. Le vide reprend ses droits.
     Il a suffi de s'écarter un peu, un instant, pour que la vie se taise. Ses membres jonchent les aires boueuses où tout finit. Les charrues, abîmées dans le fourré, rouillent avec les faux qu'on prendrait pour les ailes d'oiseaux morts, les coins, les merlins dont le métal, à force, se rebroussait, les fers des bœufs et des chevaux disparus, les chaînes d'attelages, les frettes et les bandages des chars bleus, aux essieux gémissants, dont le bois effondré pourrit dans le roncier.

dimanche 6 octobre 2013

la traite

 
l'enfant attend, il s'ennuie