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mardi 8 juillet 2014

Rencontres d'art 1999 Petites mémoires pour demain Musée Ingres -Montauban puis Musée des Beaux - Arts de Pau




on croit regarder, on traverse une expo, devoir culturel, on s'ennuie un peu, quelqu'un vous offre le catalogue, vous l'oubliez, des années et il retombe  sous vos yeux, vous voilà enfin saisie par la beauté fragile "des poupées de précarité" en miroir au travail de Marc Bourlier.


Consolant aussi de penser que rien ne se perd tout à fait.


extrait de la présentation de Paul Duchein

"Sans aucun doute, notre société, qui est celle des images, s'enrichit-elle par les apports culturels dispensés avec plus ou moins de bonheur et notre perception des choses s'en trouve alors sournoisement modifiée. Ainsi, ce polissoir de bottier, trouvé il y a quelques mois au Marché aux Puces de Montauban, aurait-il été regardé autant d'égards et considéré avec un tel respect si Brancusi ne nous avait pas offert la forme parfaite de son "Oiseau dans l'espace" ? L'un est un chef d’œuvre, il trône dans les plus grands musées du monde, l'autre n'aurait mérité, il v a peu, que le mépris que l'on accorde à un outil désaffecté... mais Brancusi est passé par là, il a conditionné notre regard pour détecter une nouvelle ordonnance des volumes débarrassés de leur aspect fonctionnel, le souvenir de la sculpture sculpture s'est calqué sur une autre image, clandestinement."

1 commentaire:

  1. Il faudrait, autant que faire se peut, ne jamais mépriser les objets. Ne jamais mépriser, tout court.

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