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lundi 10 août 2015

quarante ans plus tôt,

une salle de classe, la voix monocorde du prof, gratter, oui, il faudrait, sentiment d'être encagée, prendre alors son stylo rouge et sur le mur blanc immaculé, il vient d'être recrépi, écrire, s'y reprendre, le stylo adhère mal, cri du cœur et protestation "que la Vie est quotidienne ! " mais se réjouir précisément de ça aujourd'hui, de cette liberté pour l'esprit tandis que l'intendance va son chemin

Complainte sur certains ennuis Jules Lafforgue

Un couchant des Cosmogonies !
Ah ! que la Vie est quotidienne...
Et, du plus vrai qu'on se souvienne,
Comme on fut piètre et sans génie...

On voudrait s'avouer des choses,
Dont on s'étonnerait en route,
Qui feraient une fois pour toutes !
Qu'on s'entendrait à travers poses.

On voudrait saigner le Silence,
Secouer l'exil des causeries ;
Et non ! ces dames sont aigries
Par des questions de préséance.

Elles boudent là, l'air capable.
Et, sous le ciel, plus d'un s'explique,
Par quel gâchis suresthétique
Ces êtres-là sont adorables.

Justement, une nous appelle,
Pour l'aider à chercher sa bague,
Perdue (où dans ce terrain vague ?)
Un souvenir d'AMOUR, dit-elle !

Ces êtres-là sont adorables !

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